• Conservation des écosystèmes

Conservation des plantes endémiques menacées dans le parc naturel de Topo de Coroa, Santo Antão – Cap-Vert

ICON/BTN/arrow/2/arrow-down Created with Sketch. Conservation des plantes endémiques menacées dans le parc naturel de Topo de Coroa, Santo Antão – Cap-Vert
  • Bénéficiaire Terrimar
  • Montant du projet 56 224 €
  • Subventions FFEM 34 926 €
  • État du projet en cours

Le projet est situé dans le parc naturel Topo de Coroa (TCNP), à l’ouest de l’île de Santo Antão, à 56 km de la ville principale de Porto Novo.
D’une superficie totale de 85 km², le parc naturel de Topo de Coroa a été créé en 2003 par un décret-loi et, en 2014, ses limites ont été approuvées dans le Bulletin officiel. La zone du projet occupera environ 10 ha de la superficie du parc.

Ce parc présente un paysage unique, en raison de sa situation dans la zone la plus aride de l’île. Il est constitué de grandes plaines, avec quelques élévations, dont le volcan éteint qui a donné son nom au parc et qui est le point culminant de toute l’île de Santo Antão, à 1 979 mètres d’altitude. Le parc est l’une des trois zones clés pour la biodiversité de l’île de Santo Antão : la flore endémique est un patrimoine important et se compose de 21 espèces endémiques, dont au moins 4 sont inscrites sur la liste rouge de l’UICN, telles que les plantes à fleurs (Micromeria forbesii, EN), la fleur d’aster (Conyza feae, EN), le phagnalon (Phagnalon melanoleucum, EN) et le sonchus (Sonchus daltonii, EN). Le parc abrite également 8 espèces d’oiseaux, dont 4 sont endémiques, ainsi que le vautour percnoptère (Neophron percnopterus, EN), considéré comme éteint dans presque toutes les îles du Cap-Vert.

 

Bien que le TCNP soit reconnu comme une zone protégée nationale, le gouvernement n’est pas intervenu depuis sa création.
Le parc est situé dans l’une des régions les plus pauvres de l’île de Santo Antao, avec une population qui dépend principalement de l’élevage de chèvres, ce qui constitue une menace pour la biodiversité. En effet, en l’absence de contrôle de la part des autorités locales, les chèvres se déplacent librement et se nourrissent d’espèces endémiques. De plus, le manque d’eau, la sécheresse et le manque d’implication des communautés locales semblent être des obstacles à la conservation durable des ressources. En conséquence, la végétation de la zone a considérablement décliné : 53% des espèces endémiques ont disparu entre 2001 et 2013.

 

 

En réponse à ces menaces, l’objectif général du projet est de contribuer à la conservation des espèces végétales endémiques menacées du parc naturel Topo de Coroa, et plus particulièrement d’améliorer la gouvernance en responsabilisant les communautés locales, de renforcer les mesures de restauration des plantes endémiques menacées, et de promouvoir des techniques de production de lait de chèvre plus rentables et sans impact négatif sur les plantes endémiques menacées.

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