• Conservation des écosystèmes

Maintien du corridor biologique entre les parcs de Ranomafana et Andringitra

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Le corridor forestier reliant les deux parcs nationaux de Ranomafana et d’Andringitra est d’une importance capitale à cause de sa richesse en biodiversité, de ses rôles socio-économiques. Les coûts de sa conservation sont fortement ressentis par les populations riveraines par l’application de divers interdits, d’où l’intérêt de développer des alternatives en leur faveur.

 

Des initiatives locales en matière d’écotourisme existent déjà dans les communes rurales d’Ambohimahamasina et d’Iarintsena à la suite d’un processus de transfert de gestion des ressources naturelles aux communautés de base. Après des années d’apprentissage (deux ans pour Ambohimahamasina et cinq ans pour Iarintsena, la réserve villageoise d’Anjà), ces initiatives méritent d’être renforcées, mais de différentes manières car les enjeux diffèrent d’une commune à l’autre.

 

La commune d’Ambohimahamasina se situe dans la largeur la plus critique du corridor du fait de l’extension des zones agricoles à l’ouest et des pratiques de riziculture itinérante sur brûlis à l’est, menaçant sa fonction de pont génétique. Les activités touristiques sont alors considérées comme une alternative à ces pratiques agricoles. Par ailleurs, d’autres ressources naturelles sont fortement exploitées par la population au détriment d’une gestion soutenue, mais elles assurent les revenus des ménages dans plus d’une dizaine de villages pendant la période de soudure.

En ce qui concerne la réserve villageoise d’Anjà, après 5 années d’expériences en écotourisme, le site géré par une association locale : AMI Anjà Miray et figure dans les guides touristiques et accueille 4000 visiteurs, soit plus que le Parc National d’Andringitra. Une partie des recettes est utilisée dans le financement de projet de développement communautaire. Il est un modèle dans le domaine.

L’augmentation des investissements en faveur des activités touristiques et l’amélioration du cadre d’accueil à Anjà :

– Le renforcement des capacités des acteurs locaux dans la mise en œuvre de cette démarche de tourisme à base communautaire,

– La valorisation des produits locaux spécifiques (miel, artisanat).

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