• Sauvegarde des espèces menacées

Gouvernance des ressources naturelles centrée sur le pangolin dans le parc national de Mbam Djerem, Cameroun

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Le parc national de Mbam Djerem est situé sur le versant sud du plateau de l’Adamaoua et à la limite nord de la forêt humide à canopée fermée du bassin du Congo. La zone du parc représente une superficie globale de 416 512 ha. Ce site possède la plus grande diversité de zones habitables de toutes les aires protégées du Cameroun, en comptant les basses terres, la forêt tropicale, les bois, les forêts galeries, la savane boisée et certaines savanes herbeuses. Malgré sa riche biodiversité, le parc continue de subir des menaces croissantes dues à l’utilisation humaine non durable de ses ressources. La situation est exacerbée par une population disposant de faibles revenus qui est souvent forcée, dû à un manque d’opportunités de moyens de subsistance alternatifs et des difficultés économiques, d’exercer une pression énorme sur les ressources forestières qui sont leurs moyens de subsistance. Ces pressions se traduisent par des activités telles que la chasse illégale de viande de brousse, les activités agricoles non durables, l’exploitation forestière illégale et l’élevage de bétail médiocre.

 

Le parc national de Mbam Djerem et ses périphéries abritent trois espèces de pangolin à savoir le pangolin géant, le pangolin à ventre blanc et le pangolin à ventre noir. De ce fait, le parc a été identifié comme site prioritaire pour leur conservation. Malheureusement, les populations de pangolins de cette zone prioritaire continuent de subir une pression croissante due au braconnage et à la destruction de leur habitat.

 

Ce projet cible les 7 villages clés dans le coin ouest du parc national de Mbam Djerem ainsi que les périphéries du parc adjacentes à ces villages dans le but d’engager les populations autochtones dans la conservation à long terme des pangolins, de leurs habitats et des espèces sauvages associées. Grâce à un modèle trans-théorique de changement de comportement complété par l’autonomisation des moyens de subsistance grâce au développement de chaînes de valeur vertes favorables à la biodiversité, ce projet transforme les communautés marginales cibles de chasseurs d’animaux sauvages en gardiens d’animaux sauvages.

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